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  • Photo du rédacteurCharlotte Bureau Ostéo

Ostéopathie et stress

Dernière mise à jour : 25 avr. 2020

Aujourd’hui, 80% des consultations médicales seraient liées au stress, de même que 60 à 80% des accidents du travail.

Le stress est ressenti lorsqu’un déséquilibre est perçu entre ce qui est exigé de la personne et les ressources dont elle dispose pour répondre à ces exigences. Il est perçu de façon psychologique et peut porter atteinte à la santé physique. On peut non seulement dire que le stress rend la vie désagréable, mais aussi qu’il rend malade : il empoisonne l’existence, au propre comme au figuré. Aujourd’hui, 80% des consultations médicales seraient liées au stress, de même que 60 à 80% des accidents du travail. En France, on estime que quatre millions de personnes seraient atteintes, soit une personne sur 15. Il représenterait le facteur de risque le plus important pour la santé avec le tabac : un homme sur cinq et une femme sur trois sont touchés.


Historique du stress


Le docteur Hans Seyle, endocrinologue, fut le précurseur avec ses travaux durant le XXème siècle. En relation avec les mécanismes biologiques du stress, il a d’abord nommé celui-ci «syndrome général d’adaptation». Il a défini le "fight" ou "fight response", à savoir ce qui se produit quand l’organisme monopolise ses ressources pour dominer ou fuir la situation. C’est également lui qui a choisi le mot stress (en anglais : tension mécanique). Le bon stress est appelé l’eustress, le mauvais distress. Le biologiste Laborit, de son côté, a étudié ce qu’il a appelé "l’inhibition de l’action" et a montré dans ce cadre les désordres neuro-psychoimmunologiques. L’américain Lazarus a fait d’importantes recherches sur le stress psychologique et sur l’efficacité des moyens adoptés par la population pour y faire face. Au cours des 50 dernières années, de très nombreuses recherches ont été menées dans différents secteurs (cancérologie, neuropsychologie…) sur les facteurs intervenant dans chacune des phases du stress et les impacts de celui-ci sur la santé. Beaucoup reste encore à découvrir, entre la psychologie et la physiologie, surtout en ce qui concerne les liens entre l’esprit et le cerveau.


Composantes du stress


Parler de stress implique de parler de ses 3 composantes : 1 - La source du stress ou agent du stress  C'est un stimulus d’origine physique, morale ou sociale, émotionnelle ou encore physiologique ; il peut être mineur ou majeur, prévu ou inattendu, positif ou négatif. 2 - Réaction du stress Lorsqu’il y a alerte, le cerveau sécrète des molécules particulières (les neurotransmetteurs) et différentes réactions physiologiques se produisent, comme l’augmentation du rythme cardiaque, la montée d’adrénaline, la constriction des vaisseaux. Ces mécanismes physiques et psychologiques donnent naissance aux symptômes du stress.  3 - Attitude face aux stress L’intensité de la réaction dépend du message envoyé par le cerveau aux glandes endocrines (hormones), et donc de la perception du stimulus. Nous ne sommes pas égaux face aux stress, certains d’entre nous sont plus réactifs. Nous réagissons donc tous différemment en fonction d’un même événement, qui sera mineur pour certains et majeur pour d’autre.


Physiologie du stress : 3 voies distinctes


1 - Une voie rapide et immédiate = phase d’alarme : Elle dure de quelques minutes à une heure et conduit à la sécrétion de deux neurotransmetteurs (adrénaline et noradrénaline) qui préparent l’organisme à l’effort : accélération du rythme cardiorespiratoire, augmentation de la sudation, dilatation des pupilles. 2 - Une voie lente et prolongée = phase de résistance : Elle peut s’étendre d’une heure à plusieurs jours, voire à plusieurs semaines. L’agent stressant persiste, il y a une augmentation de la glycémie et de la pression artérielle. Une cascade de réactions chimiques conduit à la sécrétion de cortisol (hormones de l’équilibre sécrétées par les glandes surrénales). Celui-ci permet de mobiliser les glucides pour permettre une adaptation à long terme. Les premières manifestations apparaissent : instabilité, maux de tête, insomnie, douleurs abdominales… 3 - Une voie installée = phase d’épuisement : Plus d’un mois après, le cortisol est produit sans contraintes, surstimulant l’organisme jusqu'à épuisement. Des maladies de peau, des pathologies cardiovasculaire, musculosquelettique, des infections, de l’hypotension artérielle peuvent survenir.


Stress aigu ou chronique


1 - Stress aigu Ce sont les symptômes provoqués par les réactions de stress au point de nuire temporairement aux occupations normales. Ces différentes situations provoquent des malaises dus à des événements déstabilisants ou traumatisants. Elles peuvent être répétitives, réapparaître à une certaine fréquence. 2 - Stress chronique Un état permanent s’installe et l’organisme ne parvient plus à s’adapter aux déséquilibres physiques, mentaux ou comportementaux. Le bon stress Tant que la situation n’est pas anormalement élevée et ne contraint pas l’individu, on parle de bon stress ou eustress. Le niveau de performance (physique ou mentale) est supérieur en situation de stress modéré : beaucoup d’entre nous en ont besoin pour être efficaces au travail. Certaines personnes recherchent l’excitation liée au stress dans le sport, la compétition… Symptômes du stress d’origine professionnelle Le fait de ressentir un stress peut modifier la façon dont une personne pense et se comporte ; les symptômes peuvent être les suivants :  réactions émotionnelles : irritabilité, anxiété, insomnie, dépression, syndrome d’épuisement professionnel, problèmes familiaux, aliénation, hypochondrie  réactions cognitives : difficultés de concentration, problèmes de mémoire, d’apprentissage, de prise de décision  réactions comportementales : abus de drogues, d’alcool, de tabac, comportement destructeur  réactions physiologiques : problèmes de dos, immunité affaiblie, ulcères gastriques, troubles cardiaques, hypertension, problèmes de peau (psoriasis, eczéma), allergies d’origine inconnue, maux de tête


Comment gérer et soigner son stress par des techniques dites "douces" ? 1 - Par des techniques de développement de la personnalité • attitude positive • meilleure image de soi • déculpabilisation, ... 2 - Par l’alimentation  les Oméga 3 : Ils représentent 45% des lipides du cerveau et influencent le métabolisme des neurotransmetteurs impliqués dans l’humeur, l’émotion.   le magnésium : Il participe à plus de 300 réactions dans notre organisme et exerce une action régulatrice et équilibrante sur le système nerveux. Il aide à moduler la réactivité au stress et à lutter contre la fatigue intellectuelle.  Les plantes : aubépine, houblon, millepertuis, ont une activité anxiolytique ou antidépressive. Mélisse, matricaire, verveine et tilleuls sont bénéfiques dans les cas de troubles du sommeil. 3 - Par l’ostéopathie Le traitement ostéopathique va consister principalement à réguler, rééquilibrer le système nerveux végétatif qui est en grande partie, responsable des troubles apparaissant après un stress.  Il existe trois niveaux de stress sur le plan biologique :  1er niveau : Augmentation d’adrénaline par une stimulation du système sympathique / accélération du rythme cardiaque et respiratoire. 2ème niveau : Toutes les ressources se regroupent pour lutter contre le stress. Le cortisol (hormone) va augmenter pour soigner les éventuelles lésions en jouant un rôle anti-inflammatoire. 3ème niveau : Le stress devient chronique. Très sollicité, le système nerveux sympathique qui met à disposition l’énergie prend le dessus sur le système parasympathique (système de réserve d’énergie). L’organisme ne supporte plus les modifications biologiques dues au stress et des troubles apparaissent à différents niveaux.  Niveau musculaire : Hyperactivité musculaire entraînant des spasmes, tensions, donc des douleurs dans différentes régions du corps.  Niveau cardiovasculaire : Le système cardiovasculaire augmente la circulation du sang dans les muscles, des troubles apparaissent : palpitations, sensations d’oppression… Niveau digestif : Troubles gastriques, digestion de moins bonne qualité, troubles du transit peuvent apparaître.  Cette rééquilibration peut être abordée par différentes approches : • Une approche crânio sacrée pour traiter le système nerveux parasympathique. • Une approche viscérale pour aborder les structures digestives en souffrance. • Une approche tissulaire et respiratoire via les muscles du diaphragme, pour relâcher les régions costales et dorsolombaires. • Une approche ostéoarticulaire pour réguler l’hyperactivité musculaire, donc soulager les tensions accumulées. Votre ostéopathe Charlotte Bureau a également pour rôle d’orienter et de conseiller le patient pour qu’il apprenne à mieux gérer le stress, afin d’éviter ces troubles.



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